J7
Aujourd’hui c’est le départ de Mayès. Au revoir l’ile paradisiaque,
au revoir et merci les zornithos, bonjours les aventures sur les grands
plateaux, bonjour les québécois, au revoir l’abondance de vie, place au vide.
Un transfert d’une heure sur le chaland où je retrouve mes nouveaux coéquipiers,
j’en profite pour régler les problèmes de planning avec le bosco, et nous voilà
débarqués à Armor, site historique d’élevage de saumon, maintenant désaffecté.
Un sandwich et c’est parti. Le vent se lève mais le soleil nous accompagne. Nous longeons un premier lac, puis 2, puis 3… tous plus beaux les uns que les autres. Nous arrivons alors à l’anse des Ecueils par une descente vertigineuse entre les barres rocheuses. Une petite heure et de grosses bourrasques de vent plus tard nous sommes au pied du puy st Théodule et cherchons la caverne. La voilà, fermée à ¾ par un mur en pierre (avec des trous). C’est une caverne 3 ***, spartiate mais l’essentiel y est : une planche de bois pour dormir, un trou pour s’abriter, et un banc pour manger. Après un repas lyophilisé et de belles histoires de randonnée dans le Yukon comptées au coin de la frontale par les québécois et je me couche la tête pleine de rêves.
Un sandwich et c’est parti. Le vent se lève mais le soleil nous accompagne. Nous longeons un premier lac, puis 2, puis 3… tous plus beaux les uns que les autres. Nous arrivons alors à l’anse des Ecueils par une descente vertigineuse entre les barres rocheuses. Une petite heure et de grosses bourrasques de vent plus tard nous sommes au pied du puy st Théodule et cherchons la caverne. La voilà, fermée à ¾ par un mur en pierre (avec des trous). C’est une caverne 3 ***, spartiate mais l’essentiel y est : une planche de bois pour dormir, un trou pour s’abriter, et un banc pour manger. Après un repas lyophilisé et de belles histoires de randonnée dans le Yukon comptées au coin de la frontale par les québécois et je me couche la tête pleine de rêves.
J8
Sale temps ! Le vent a forci dans la nuit, on a un bon
40-45 nœuds avec rafales aux alentours de 55-60 nœuds. On reste blotti dans le
duvet un petit moment. Vers 11h on tente une sortie pour prospecter le long de
la côte. La manip consiste à trouver des moules afin d’en prélever et
d’analyser leurs globules blancs et leur état immunologique. On rentre
bredouille mais on a une solution de secours, hier sur le chemin, nous avons
croisé une moulière à l’anse aux écueils, nous ferons la manip sur le retour.
On retourne à la grotte pour patienter un peu et espérer une accalmie.
Finalement, rien ne sert d’attendre, nous rentrerons dès demain.
J9
Comme prévu, nous nous levons à 4h, le vent souffle toujours
mais nous l’aurons dans le dos. Il manque à plusieurs reprises de nous faire
trébucher. Après quelques minutes de marche, des nuages s’éloignent et laissent
place à un soleil radieux et des paysages magnifiques. Nous profitons du
transit et des panoramas qui s’offrent à nous. On se croirait dans un décor de
jurassic park ou du seigneur des anneaux. Un mammouth surgirait au détour d’une
barre rocheuse que je ne serais pas étonné. Finalement on arrive à Armor un peu
avant 11h. L’après midi sera consacré à une petite baignade dans le lac. Le
vent est terrible et je ne prends pas le temps d’apprécier l’eau à 5°C. Ensuite
lecture tranquille sur un rocher au soleil histoire de se réchauffer. Je prends
le temps d’apprécier la chance que j’ai d’être là assis sur mon caillou à
contempler un paysage que peu de privilégiés ont pu voir.
J10
Aujourd’hui, grand beau temps, soleil et pas de vent. La
manip est finie, nous sommes à Armor jusqu’à la ramasse chaland dans 2 jours.
Du coup c’est rando pour découvrir le coin. C’est parti pour le volcan du
diable qui domine le lac d’enfer du haut de ses 315m. Il offre un magnifique
panorama sur la baie de Swain et le golf du Morbihan et toutes ses îles. On
fait une petite pause casse croûte avec ce magnifique panorama, nous voyons
même le chaland naviguer entre les îles. Retour tranquille à la cabane pour un après midi lecture.
J11
Les jours se suivent et ne se ressemblent décidément pas. Les
nuages remplissent le ciel et le vent est fort. Nous partons tout de même pour
le mirador et ses 300m d’altitude. Il se situe plus au nord et l’ambiance est
plus froide. Les paysages traversés sont magnifiques, magiques même. Nous avons
même vue sur les sommets enneigés du massif Gallieni. La soirée se passe
tranquillement, demain nous rentrons et je vais devoir reprendre la main en un
jour avant de repartir encore une fois.
Ces 2 manip ont été exceptionnelles, j’ai tant appris, tant
découvert, tant vu de jolies choses que j’ai du mal à me rendre compte de la
chance que j’ai eu de pouvoir faire ces 2 manips. La chance continue car mon
programme ne s’arrête pas là… la suite pour le prochain article.
Photo 4 : Le remontant, lui, ne semble pas spartiate ;)
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